« L’homme aux bottes d’écuyer sous la pluie. » (Kafka – ou Handke)
Chaque soir, les chiens du quartier gueulent. Danger ou pas, menace ou pas – les chiens du quartier gueulent chaque soir. Un des chiens commence à gueuler, les autres suivent – chaque soir. C’est la nuit qui les effraie sans doute. Ou bien c’est leur façon à eux de communiquer. Ils gueulent un moment, puis tout à coup silence des chiens qui, comme les hommes, finissent toujours par se taire, engloutis par la nuit.
Le policier : « Qu’est-ce que vous pensez de Costello ? » – « Le commissaire : Je ne pense jamais. » (Le Samouraï, Jean-Pierre Melville)