Le jeune homme : marche sur le parking derrière l’immeuble les mains sur les hanches et en dodelinant de tout le corps – accélère le pas comme s’il voulait faire de l’exercice – ralentit comme s’il voulait réfléchir.
Les raisins de mer : éparpillés sur le trottoir – craquent sous les pieds dans le silence de la rue déserte.
Violent orage hier vers minuit – à peine endormi, l’impression que la montagne à côté s’est elle-même mise à tonner.
« aus der äussersten Einsamkeit heraus », « über mich hinaussehen »: ces belles et fortes constructions allemandes pour exprimer le mouvement consistant à sortir de soi.
(Dans son silence minéral, elle tonne depuis toujours.)