Jeunes filles : trois, dans la cour de la case en face – elles ont mis de la musique assez fort et elles dansent de l’autre côté du mur – sur une estrade où on les voit depuis la rue. (dimanche 26/04)
Le père : terrassier – entreposait sa minipelleteuse dans la cour où les filles dansent – a racheté la case et le terrain de la vieille disparue juste en face de chez lui – entre chaque poteau métallique fixé sur les murs en brique, des planches de bois beige – un portail coulissant côté rue – un homme entre et sort de la pièce à l’arrière de la case – bientôt, on ne verra plus que machines et matériaux – ancienne cour transformée en entrepôt.
(Une semaine plus tard, samedi 02/05, la musique à nouveau, mais autres rythmes, comme pour un rituel de transe, déjà observé chez ces voisins malgaches – vieille femme dans la rue battant le sol avec de longues herbes, jeunes filles exaltées dansant en groupe et chantant criant – souvenirs déjà lointains.)