Fred D. au téléphone : je lui raconte que j’ai essayé de commander la correspondance de Peter Handke avec son éditeur Siegfried Unseld chez Osiander à Tübingen mais qu’il ne font pas d’envois vers la Réunion en ce moment – il me propose de passer à la librairie le lendemain et de me l’envoyer. Samedi matin (02/05), il me rappelle pour me dire qu’il y avait une longue file d’attente devant la librairie et qu’ils ne laissaient entrer qu’une personne à la fois. Il a commandé le livre ailleurs – dans la Lange Gasse au centre-ville – et il l’aura dans la semaine.
Des salanganes : tournent haut dans le ciel couvert – quatre, et même cinq.
Un homme : encore jeune, souvent juché sur la palissade métallique rouillée de l’autre côté de la rue – un gobelet en carton posé à côté de lui – visage inexpressif.
Peut-être que quelques-uns et quelques-unes, en raison des « événements », auront appris à s’asseoir et simplement regarder (et écouter) autour d’eux en silence.
(Salangane : ce mot pour un oiseau semblable au martinet – je le trouve parfait.)
(Ce cher Fred : toujours là – seize ans (!) après mon départ d’Allemagne.)