Instantanés, réflexions sur la débilité du monde et ses aveuglements mais aussi pensées fugaces, profondes, sur la littérature, la traduction, le régime d’écriture. Dans une prose sautillante, dont la légèreté révèle le long accaparement d’un ressassement nommé vie intérieure ou voix propre, Laurent Margantin nous décrit ici moins sa vie que les réflexions qu’elle lui inspire. La mer au loin, le nom des arbres sur le bout de la langue, Carnet de l’hiver austral est une déambulation habitée, inspirante.
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