Sur un monticule de terre : une tête de loup fraîchement coupée, elle est encore couverte de poils noirs – en se penchant on voit pourtant à l’intérieur de son crâne vide, parfaitement nettoyé, et même à travers ses orbites – à six heures du matin, il fait encore nuit – dans un bureau du bâtiment d’en face, une femme de ménage tient entre ses mains un objet plat – un écran d’ordinateur ? – qu’elle nettoie dans la pénombre.
Une fenêtre ouverte du muséum d’histoire naturelle – on aère après deux mois de fermeture – un kangourou empaillé dans une vitrine éclairée.
(La vision, enfant, d’un cadavre de renard qu’on avait jeté sur un tas de bois au milieu de la forêt (Morvan, années 70) – la couleur encore vive de son pelage roux.)