« Le monde de la sensation – le monde des feuilles, du vent, des instants, du sifflement dans les oreilles – se dérobe toujours plus à moi dans le récit ; à la différence des notes de carnet ? » (PH)
Un homme : part dans la montagne pour peindre mais, une fois arrivé sur place, ne peint pas, tout occupé à contempler les différents paysages autour de lui : « Ce n’est qu’en venant dans ce village des montagnes inconnu et en ensevelissant mon corps malingre dans les nuances crépusculaires du printemps que je peux enfin adopter une attitude à la mesure d’un artiste véritable. Une fois que j’ai pénétré dans ce territoire, toute la beauté du monde appartient à mon être ». (Sôseki)
En raison de ses formes fantastiques, le banyan n’invite-t-il pas davantage à la fiction qu’à l’observation ?