Orthodoxes venus s’installer au bord du lac Baïkal pour y attendre l’Apocalypse – l’un d’entre eux, un ancien cheminot : a trouvé la foi suite un accident qui l’a laissé handicapé pendant vingt ans avant de pouvoir marcher à nouveau – en conflit avec l’évêque local bâtit des monastères et espère entrer dans les ordres.
Ressentiment qu’ils éprouvent les uns contre les autres – la femme contre le mari, l’employé contre le chef, le fidèle contre l’évêque – et finalement mon propre ressentiment contre tous ces fanatiques.
Pollution des forêts où les gens venaient déverser leurs déchets d’aliments industriels – pollution des esprits par la télévision arrivée jusque dans les fermes les plus reculées et déchargeant leurs masses de conneries dans les cervelles. (Morvan, années 70)
« Il y a une chose que je sais : le monde quand on marche, regarde, réfléchit, contemple, continue à marcher, ressemble à autre chose que le monde dans les journaux. » (PH)