J’allume le téléphone et tombe aussitôt sur le mot allemand Weltschmerz – soit l’accablement qu’on ressent devant l’état du monde – j’éteins le téléphone.
Leurs feuilles se touchent : trois petits palmiers plantés devant une place de parking, juste à côté d’un mur – de l’autre côté, l’épaisse palmeraie.
Après avoir dessiné, tu écris différemment : tu dessines encore ?
Partout autour de toi de l’invisible : ce que tu ne vois pas.
Le silence qui t’emplit quand tu dessines : le silence des formes et des couleurs.