Goethe à Rome, 2 décembre 1786 : « En général, on ne peut rien comparer à la vie nouvelle que procure à un homme qui pense l’observation d’un pays nouveau. Bien que je sois toujours le même, il me semble que je suis changé jusqu’à la moelle des os ».
3 décembre : « A ce lieu se rattache toute l’histoire du monde, et je compte un second jour de naissance, une véritable nouvelle naissance, du jour où je suis arrivé à Rome ».
13 décembre : « Il faut, pour ainsi dire, naître de nouveau, et l’on reporte ses regards sur ses anciennes idées, comme sur ses souliers d’enfants ».
20 décembre : « La seconde naissance qui me transforme du dedans au dehors, continue son oeuvre ».