Les vacoas : arbres dressés sur leurs racines – gros fruits ronds et verts composés de drupes fibreuses agglomérées qui durcissent et deviennent marrons, se détachent les unes des autres – elles sont là, éparpillées sur le sol, à moitié enfouies déjà mais craquant encore sous les pieds. Les feuilles coriaces et longilignes : forment un abri naturel protégeant du vent et de l’océan.
le fracas des vagues sur la plage de galets au-delà de la rangée d’arbres. Dans le parc autour : des bosquets où se mêlent bambous et vacoas. Plus loin : l’eau calme du bassin au bord duquel sont allongés quelques riverains.
Des maisons et résidences flambant neuf à côté de vieilles cases créoles en bois pourrissant sur place – des ateliers où s’affairent quelques hommes – le grondement de la mer – des maisons si proches du rivage qu’on se demande comment on peut s’y sentir à l’abri les jours de tempête : l’ancien chemin du littoral est aujourd’hui la route principale qui traverse le village. (Sainte Anne, Bassin bleu – 16/07/2020)