L’énorme rocher en granit à côté du sentier – repère au milieu de la forêt – les bouquets de jonquilles qu’ils posaient dessus ou tenaient dans les mains – la photo de famille devant ce qu’ils considéraient comme un monument.
Les cannes en bois de noisetier que les enfants façonnaient – découpant des anneaux de l’écorce pour l’embellir – cannes avec lesquelles ils partaient marcher à travers champs et forêts – était-ce juste pour sentir le sol boueux ou rocailleux à travers elles ? Surtout : pour briser les ronces qui recouvraient les sentiers et se frayer un passage – pour soulever un fil barbelé et permettre à l’autre de glisser sous une clôture. (Morvan, années 70)
(Certains mots qu’on écrit comme on fait des entailles sur un bout de bois à l’aide d’un canif.)