Derrière le grillage : quelques arbustes, des herbes sauvages et, au-dessus, les tiges de canne à sucre jaunes-vertes, immobiles entre deux coups de vent.
Dans la vie dite sociale, il était à peine plus réel que le personnage qui flottait dans ses rêves et qu’il était censé être.
Sur le toit en tôle blanc du garage : un chat siamois fait sa toilette, une chose noire à côté de lui. Des oiseaux le survolent et passent près de lui – il reste impassible et s’endort.
PH : « Je ne peux rien écrire quand écrire, c’est en savoir plus que les autres, quand c’est s’arrêter d’être une simple créature humaine ».
Cette page : fouillis de mots tracés, griffonnées au crayon à papier – des phrases, des bouts de phrase – observations diverses devenues amas de signes – broussaille verbale que je ne peux ni ne veux démêler, que je laisse ouverte comme le paysage dont il est question : derrière le grillage – quelques arbustes, des herbes sauvages et, au-dessus, les tiges de canne à sucre jaunes-vertes, immobiles entre deux coups de vent.