Le banyan à côté du boulevard : ses racines aériennes nouées ensemble pour qu’elles ne traînent pas sur le sol – j’imagine un gardien de l’arbre (un ancien marin ?) venant faire et refaire les noeuds semblables à ceux qu’on fait avec les cordes d’un navire.
Ses grandes et puissantes feuilles jaunes orangées : gisent sur le trottoir, retournées, comme des poissons échoués sur la grève – frétillent dans la lumière.