Lui : massif, assis devant l’écran, pas d’yeux, des doigts (plutôt fins, ongles soignés) qui pianotent rapidement sur le clavier – entre des données en osmose télépathique avec la machine qui génère des séries d’influx nerveux dans sa cervelle.
Moi : assis de l’autre côté du panneau transparent en plexiglas – inactif, ou plutôt désactivé – attendant que l’homme en face ait fini sa tâche x et m’intègre dans son parcours cybernétique jusqu’à la caisse et une autre machine.
(Sur le parking : le petit baobab à l’écorce gris métallique, branches nues – comme une sculpture de baobab qu’on aurait installée là, au milieu de la zone industrielle.)