Un certain Thiergarten est l’auteur de ce livre paru dans la collection des Cahiers rouges que je tiens entre mes mains et que je feuillette – livre composé de courts poèmes imprimés en petits caractères, – j’en lis un et aussitôt une photo en noir et blanc apparaît, celle de l’auteur (?) assis à côté de fauves, figure de l’explorateur en terre d’Afrique, début du vingtième siècle – chaque poème en allemand semble évoquer une vie paisible et poétique au milieu des animaux et surtout avec eux – Tiergarten sans h est le nom du vaste parc au centre de Berlin qui veut dire littéralement « jardin des animaux ».
Percussions matinales – échos venant par vagues de la montagne, comme si c’était elle qui jouait du tambour.