Le 7 avril 1913, Kafka travaille pour la première fois chez le jardinier Dvorský, à Nusle dans un faubourg de Prague, et il écrit à Felice Bauer : « J’ai travaillé dans la pluie froide, seulement en chemise et pantalon. Cela m’a fait du bien. Ce que je voulais avant tout, c’était échapper à la torture que je m’inflige à moi-même, contrairement au travail fantomatique du bureau qui s’envole quand je veux l’attraper – le bureau est un véritable enfer, je n’en crains plus d’autre (…). Mais cette justification n’est pas tout à fait honnête, car je considère que cette torture que je m’inflige à moi-même continuellement n’est absolument pas superflue, et même extrêmement nécessaire ».
Carnets 390
