Plongée en profondeur non pas sous la surface formée par les immeubles en béton et le vacarme de la circulation, mais entre les bâtiments et les routes, à côté, dans tous les interstices qui peuvent exister et qu’il s’agit de découvrir et d’explorer pour la première fois, comme les jardins sous-marins à 70 mètres de profondeur dans l’Antarctique – oui, plongée, mouvement parfois invisible ou imperceptible vers ce qui reste recouvert, caché par les constructions de toute sorte, mentales également, décourageant le regard, plongée dans le monde glacé du quotidien – tout est là, autour de toi.
Entre les maisons ou entre les immeubles, sous la fenêtre, sur le mur du bâtiment d’en face (légère ombre de quelques feuilles de bananiers dansant quelques instants puis disparaissant), au pied d’un arbre, à côté de ses racines, haut dans le ciel, au bord d’un trottoir, au sommet d’un arbre, sur le flanc de la montagne, sur sa crête, entre les toits en tôle, sur les toits en tôle, etc.