Journal de Kafka, huitième carnet (août 1913) : « Vers le matin, tourments au lit. Vu comme seule solution de sauter par la fenêtre. La mère est venue à mon lit et m’a demandé si j’avais envoyé la lettre et si c’était la première version. J’ai dit que c’était la première version, mais encore aggravée. ElleLire la suite « Carnets 466 »
Archives de la catégorie : Livres
Carnets 415
Dans le champ de canne à côté : terre retournée, feuilles gisant sur le sol, groupes d’hommes qui les ramassent et font des ballots avec – tout, dans leurs gestes et leur voix, semble indiquer qu’ils sont heureux de travailler ensemble, qu’une bonne entente règne entre eux. De ce côté-ci, derrière le grillage, des hommesLire la suite « Carnets 415 »
Carnets 402
Peter Handke : « J’ai mis plus d’un an à traduire Le Nu perdu. Après je fus obligé de poser quelques questions à René Char, surtout à propos de noms de lieux, comme « Buoux », « Thouzon », « Albion ». Je suis resté deux jours à l’Isle-sur-la-Sorgue. Chaque soir j’ai écouté les juke-box dans les cafés. J’ai beaucoup marché. ALire la suite « Carnets 402 »
Carnets 380
Georges-Arthur Goldschmidt, La Traversée des fleuves : « Ma mère était totalement dépourvue de préjugés et n’était sensible qu’au charme des gens, à leur personnalité propre ; à l’aise avec tout le monde, elle fréquentait aussi bien les ministres que les ouvriers du quartier ou les bohémiens du coin. Un de mes souvenirs d’enfance, c’est l’intérieurLire la suite « Carnets 380 »
Carnets 375
Je lis l’autobiographie de Georges-Arthur Goldschmidt, La Traversée des fleuves, où quelques pages magnifiques sont consacrées à sa mère, née en 1882 dans une famille de la grande bourgeoisie allemande : « Ma mère avait un très grand charme et savait attirer les sympathies des gens les plus divers et les plus opposés. Les distinctions sociales,Lire la suite « Carnets 375 »
Carnets 361
Quelques notes prises pendant ou après la lecture: Les Singes rouges de Philippe Annocque est « un livre de souvenirs » ou, plus exactement, c’est « aussi un livre de souvenirs » (page 31). Les souvenirs sont fragmentaires, le livre est donc composé de fragments qui s’ajustent plus ou moins bien les uns aux autres, mais de façon mobile,Lire la suite « Carnets 361 »
Carnets 350
Malcom de Chazal, Petrusmok : « Selon Jules Hermann, un Réunionnais – confirmé par un savant californien -, un vaste continent était au sud de la planète dans les temps très anciens, et qui a disparu. C’était le Continent Lémurien, en forme de croissant, qui s’étendait de l’océan indien à la Patagonie, partant du sud deLire la suite « Carnets 350 »
Carnets 342
Ishikawa Takuboku, Un printemps à Hongo : page après page, le désespoir quotidien (« Bien que je ne supporte pas la douleur de cette vie, je suis incapable de faire quoi que ce soit de cette existence ») ponctué par quelques notes comme celles-ci : « Cette nuit il y a un vent tiède et porteur de pluie.Lire la suite « Carnets 342 »
Carnets 316
Journal de Kafka, septième carnet : « Chaque soir depuis une semaine mon voisin de chambre vient lutter avec moi. Je ne le connaissais pas, ne lui avais pas non plus parlé jusqu’à présent. Nous échangeons seulement quelques exclamations, on ne peut pas dire que nous « parlons ». C’est avec « allez » que commence le combat, « crapule » gémitLire la suite « Carnets 316 »
Carnets 295
Vers 5 heures du matin, une fois en hiver, la bonne à demi vêtue annonça un visiteur à l’étudiant. « Quoi donc ? Comment cela ? » dit l’étudiant encore ensommeillé, mais déjà un jeune homme entrait, tenant une bougie allumée prêtée par la bonne, Hass se dépêcha d’arriver au bateau, il courut sur leLire la suite « Carnets 295 »