Georges-Arthur Goldschmidt, La Traversée des fleuves : « Ma mère était totalement dépourvue de préjugés et n’était sensible qu’au charme des gens, à leur personnalité propre ; à l’aise avec tout le monde, elle fréquentait aussi bien les ministres que les ouvriers du quartier ou les bohémiens du coin. Un de mes souvenirs d’enfance, c’est l’intérieurLire la suite « Carnets 380 »
Archives de la catégorie : Livres
Carnets 375
Je lis l’autobiographie de Georges-Arthur Goldschmidt, La Traversée des fleuves, où quelques pages magnifiques sont consacrées à sa mère, née en 1882 dans une famille de la grande bourgeoisie allemande : « Ma mère avait un très grand charme et savait attirer les sympathies des gens les plus divers et les plus opposés. Les distinctions sociales,Lire la suite « Carnets 375 »
Carnets 361
Quelques notes prises pendant ou après la lecture: Les Singes rouges de Philippe Annocque est « un livre de souvenirs » ou, plus exactement, c’est « aussi un livre de souvenirs » (page 31). Les souvenirs sont fragmentaires, le livre est donc composé de fragments qui s’ajustent plus ou moins bien les uns aux autres, mais de façon mobile,Lire la suite « Carnets 361 »
Carnets 350
Malcom de Chazal, Petrusmok : « Selon Jules Hermann, un Réunionnais – confirmé par un savant californien -, un vaste continent était au sud de la planète dans les temps très anciens, et qui a disparu. C’était le Continent Lémurien, en forme de croissant, qui s’étendait de l’océan indien à la Patagonie, partant du sud deLire la suite « Carnets 350 »
Carnets 342
Ishikawa Takuboku, Un printemps à Hongo : page après page, le désespoir quotidien (« Bien que je ne supporte pas la douleur de cette vie, je suis incapable de faire quoi que ce soit de cette existence ») ponctué par quelques notes comme celles-ci : « Cette nuit il y a un vent tiède et porteur de pluie.Lire la suite « Carnets 342 »
Carnets 316
Journal de Kafka, septième carnet : « Chaque soir depuis une semaine mon voisin de chambre vient lutter avec moi. Je ne le connaissais pas, ne lui avais pas non plus parlé jusqu’à présent. Nous échangeons seulement quelques exclamations, on ne peut pas dire que nous « parlons ». C’est avec « allez » que commence le combat, « crapule » gémitLire la suite « Carnets 316 »
Carnets 295
Vers 5 heures du matin, une fois en hiver, la bonne à demi vêtue annonça un visiteur à l’étudiant. « Quoi donc ? Comment cela ? » dit l’étudiant encore ensommeillé, mais déjà un jeune homme entrait, tenant une bougie allumée prêtée par la bonne, Hass se dépêcha d’arriver au bateau, il courut sur leLire la suite « Carnets 295 »
Carnets 282
Le petit homme un peu gros type malbar peau très brune cheveux longs visage découvert : marche dans la rue souriant encadré par deux gars masqués plus grands que lui, ses gardes du corps (dernier décret : interdiction de sourire sur la voie publique). L’homme qui vient de passer sur le trottoir : penché visageLire la suite « Carnets 282 »
Carnets 281
Robert Walser : « A présent la température ne cessait de monter et la nature était toujours plus luxuriante, elle était recouverte d’un épais tapis verdissant de prairies, de la vapeur montait des prés et des champs, dans leur beau vert frais et riche les forêts offraient un spectacle ravissant. Toute la nature s’offrait, s’allongeait, s’étendait,Lire la suite « Carnets 281 »
Carnets 267
Emmanuel Carrère, Yoga : « Le mental s’échappe tout le temps. Il s’échappe du présent, il s’échappe du réel – qui sont la même chose, puisque seul le présent est réel. Le maître tibétain Chogyam Trungpa avait coutume de dire que nous ne dédions au présent que 20% de notre activité cérébrale. Les 80% qui restent,Lire la suite « Carnets 267 »