Tübingen, 14 août 2017 – lieu et date sur la page de garde du livre de PH, Vor der Baumschattenwand nachts (ses carnets les plus récents, 2007 – 2015) : une fois sorti de la librairie, je suis allé m’asseoir sur un banc de l’ancien jardin botanique, pas loin d’un ginkgo biloba, et un nouveauLire la suite « Carnets 355 »
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Carnets 351
Je cherchais le numéro 17. Après un restaurant, je passais sous un porche et trouvais le cabinet d’architecte – porte blindée et façade métallique sans fenêtre – me retournais, juste en face il y avait une autre porte à l’arrière du restaurant, en bois clair celle-là, vieille, usée, sans poignée, juste une serrure incrustée, porteLire la suite « Carnets 351 »
Carnets 337
Reconnaissance à tout ce qui me ralentit – à tout ce qui fait naître des perceptions puis des images – reconnaissance à la montagne, au ciel, aux nuages qui me ralentissent, reconnaissance aux oiseaux dont les vols parfois fulgurants me ralentissent aussi, faisant s’évanouir en moi toutes les images artificielles et envahissantes, reconnaissance aux guêpesLire la suite « Carnets 337 »
Carnets 335
Les dix dernières pages de ce carnet : sentiment que quelque chose se termine aussi en moi, et que quelque chose va recommencer ailleurs, sous une autre forme (l’écriture : métamorphoses). Parole marquante lue jadis : « En cette vie il est une autre vie » (Octavio Paz) Je dors autrement : tendu vers les mots duLire la suite « Carnets 335 »
Carnets 328
Bientôt, la montagne sera couverte de frondaisons fleuries de flamboyant. En attendant, c’est un énorme massif rocheux aux couleurs sombres qu’assombrit encore un peu l’ombre des nuages (un petit point rouge est apparu là-haut, à l’angle de la route en corniche). Une radio où quelques passionnés passent leurs journées à diffuser du jazz (entre chaqueLire la suite « Carnets 328 »
Carnets 326
Les guêpes : quand nous déjeunions dans le jardin en été et que l’une d’entre elles arrivait et se posait sur le bord d’une assiette, une main tenant un couteau s’approchait doucement et la coupait en deux d’un coup sec – la tête et les antennes bougeaient un moment sur la table – vision infernaleLire la suite « Carnets 326 »
Carnets 324
Hommes et femmes disparus dans le ciel, volatilisés. Un proche raconte: j’avais seulement dix-neuf ans quand elle a disparu, je me suis plongé dans le travail pour essayer d’oublier, mais sa disparition est revenue (je le cite). Il est debout sur le seuil d’une porte, les autres sont dans une pièce minuscule aux murs blancsLire la suite « Carnets 324 »
Carnets 304
Correspondance Peter Handke – Siegfried Unseld (son éditeur, patron des éditions Suhrkamp en Allemagne). Elle couvre plus de 35 années (1965-2002). Après avoir publié son premier roman, Les Frelons, Handke fait scandale lors du congrès annuel du groupe 47 qui, en 1966, a lieu à Princeton. Le groupe 47 rassemble des écrivains allemands célèbres commeLire la suite « Carnets 304 »
Carnets 300
Siegfried Unseld à Peter Handke, 29 janvier 1970 : « Cher Peter, j’imagine que tu es assis à Paris et que tu pourrais t’ennuyer (…). Aurais-tu peut-être envie, pendant ton séjour à Paris, de faire une traduction, par exemple du Candide de Voltaire ? » Peter Handke à Siegfried Unseld, 8 février 1970 : « Je suis unLire la suite « Carnets 300 »
Carnets 292
Deux hommes : même taille, tous deux en short, tennis, l’un porte une casquette – circulent ensemble dans la grande boutique de parfumerie du centre commercial comme s’ils inspectaient les lieux – au bout d’un moment, vont juste à côté de l’entrée et ouvrent le panneau publicitaire lumineux installé là – enlèvent l’affiche à l’intérieurLire la suite « Carnets 292 »