Hommes et femmes disparus dans le ciel, volatilisés. Un proche raconte: j’avais seulement dix-neuf ans quand elle a disparu, je me suis plongé dans le travail pour essayer d’oublier, mais sa disparition est revenue (je le cite). Il est debout sur le seuil d’une porte, les autres sont dans une pièce minuscule aux murs blancsLire la suite « Carnets 324 »
Archives de la catégorie : Non classé
Carnets 304
Correspondance Peter Handke – Siegfried Unseld (son éditeur, patron des éditions Suhrkamp en Allemagne). Elle couvre plus de 35 années (1965-2002). Après avoir publié son premier roman, Les Frelons, Handke fait scandale lors du congrès annuel du groupe 47 qui, en 1966, a lieu à Princeton. Le groupe 47 rassemble des écrivains allemands célèbres commeLire la suite « Carnets 304 »
Carnets 300
Siegfried Unseld à Peter Handke, 29 janvier 1970 : « Cher Peter, j’imagine que tu es assis à Paris et que tu pourrais t’ennuyer (…). Aurais-tu peut-être envie, pendant ton séjour à Paris, de faire une traduction, par exemple du Candide de Voltaire ? » Peter Handke à Siegfried Unseld, 8 février 1970 : « Je suis unLire la suite « Carnets 300 »
Carnets 292
Deux hommes : même taille, tous deux en short, tennis, l’un porte une casquette – circulent ensemble dans la grande boutique de parfumerie du centre commercial comme s’ils inspectaient les lieux – au bout d’un moment, vont juste à côté de l’entrée et ouvrent le panneau publicitaire lumineux installé là – enlèvent l’affiche à l’intérieurLire la suite « Carnets 292 »
Carnets 289
Novalis, Grains de pollen : « Nous ne nous comprendrons jamais totalement nous-mêmes, mais nous ferons et nous pourrons faire bien plus que nous comprendre. »
Carnets 235
Sur la route, au niveau de Saint Laurent (!), tintement du portable. Un mail : « Je suis ta cousine S, je viens t’annoncer la mort de mon père ». Dans cette phrase, l’expression « je viens t’annoncer » m’a plongé dans une profonde rêverie dont je ne suis pas sorti depuis. Le gardien du cimetière était une commèreLire la suite « Carnets 235 »
Carnets 181
Hell-Bourg. Une voiture garée avant le pont métallique enjambant la ravine : un chien à l’intérieur du véhicule – une femme monte à bord et redescend – entre dans la maison au toit en tôle de l’autre côté de la rue. Plus haut : épais manteau de végétation recouvrant tout, même les arbres – lesLire la suite « Carnets 181 »
Carnets 180
Dreadlocks pieds nus torse nu : « Je suis à la rue je vais à la pêche je me sens bien mieux qu’avant on est dix quinze en mode rebelle les politiciens on les fait chier. » Assis devant son Mac sandales : « Des rebelles dans le passé y en a plein qui sont morts ça aLire la suite « Carnets 180 »
Carnets 178
Les arbustes sur le front de mer : certains pliés par la force du vent, leurs branches poussant à l’horizontale, d’autres – plus souples, plus élastiques ? – formant des massifs qui se nourrissent de la lumière et de la houle et semblent prêts à résister à toutes les tempêtes, par exemple le mahot bordLire la suite « Carnets 178 »
Carnets 175
La seule image télévisée des derniers mois qui m’ait fait un peu rêver du « monde d’après » : celle, à la fin des deux mois de confinement, de l’esplanade des Invalides à Paris – l’herbe si haute qu’on aurait dit un pré. MJ – doux sourire aux lèvres : regarde la sauterelle vert tendre posée surLire la suite « Carnets 175 »